la Gare

gare

Cette gare a été construite entre 1870 et 1914, par les Allemands.

De nombreuses personnes s’y rendaient chaque jour afin de se rendre au travail, souvent à Metz.

En hiver, elles faisaient une halte dans la boulangerie située à proximité, pour se réchauffer. Il est vrai qu’à l’époque, les wagons n’étaient guère chauffés.

Lors des travaux d’aménagement de la Ligne à Grande Vitesse, elle fut démolie.

le Courrier

desservait toutes les localités de son parcours entre Marthille et Baudrecourt, il assurait aux voyageurs la correspondance avec les trains omnibus de la ligne de Metz-Sarrebourg, à raison de deux allers retours journaliers, l’un tôt le matin, entre 6 h et 8 h30 et l’autre en fin d’après-midi, entre 16 h 30 et 19 h.

Il desservait aussi les agences postales de Marthille, Lucy et Baudrecourt en transportant les sacs postaux préparés par ces agences et ceux qui leur sont destinés.
Ces sacs transitent par le wagon postal de chaque train où sont effectuées des opérations de tri

Il a fonctionné de 1922 à 1939.

Le 24 août 1939 au matin, le conducteur est mobilisé, son véhicule st réquisitionné. La mission : participer au transport des hommes rappelés sus les drapeaux regroupés à Conthil et devant rejoindre Leyviller.

Dix jours plus tard, la guerre est déclarée

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la L.G.V.

Rares sont ceux, en France, qui n’ont pas entendu parler du village de Baudrecourt en Moselle.

En effet, le Train à Grande Vitesse de l’Est a été réalisé en 2 tronçons ; Vaires sur Marne-Baudrecout et Baudrecourt-Vendenheim (banlieue de Strasbourg).

Nombreuses furent les entreprises de taxi,(une trentaine) situées dans le sud du pays, qui s’étaient inscrites en mairie pour excercer leur activité dès le passage du train.
Il est vrai, qu’au début du dossier, il était envisagé une gare sur le ban communal. Mais il s’agissait d’une gare technique, pour l’entretien des voies.

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Le pont métalique, de couleur verte, qui attire l’attention, appelé “saute mouton” permet au tain de changer de voie ; (en Alsace-Moselle, le train roule à droite, tandis qu’il circule à gauche dans le reste de la France). Ces trois départements étaient allemands de 1870 à la première guerre mondiale, période où le chemin de fer fut construit.

La ligne n’allant pas jusque Strasbourg, le T.G.V. devient la L.G.V.: Ligne à Grande Vitesse.

1993-2013.
20 années séparent le début de la fin du chantier.

En avril 1992, il est classé parmi les projets prioritaires. L’enquête publique a lieu en automne 1994. La déclaration d’utilité publique est signée le 14 mai 1996.

Un protocole de réalisation et de financement est signé le 24 février 1998 entre l’État, RFF, la SNCF et les collectivités territoriales.
La convention de financement de la première partie de la ligne, entre Vaires-sur-Marne et Baudrecourt, est signée deux ans et demi plus tard, le 7 novembre 2000, entre les différents partenaires, dont 17 collectivités territoriales.

Le 18 décembre 2003, le gouvernement Raffarin annonce qu’il allait mettre en place une cinquantaine de projets d’aménagements du territoire dont huit pour le TGV, incluant les travaux de la deuxième phase de la LGV Est qui devraient commencer à l’horizon 2010.

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Les travaux de la première phase ont été officiellement lancés le 28 janvier 2002. La ligne est ouverte au trafic depuis le 10 juin 2007.

Le 24 janvier 2007, le protocole de financement des études et travaux préparatoires à la deuxième phase de la ligne entre Baudrecourt et Strasbourg (soit 106 km) est signé.

Le calendrier des travaux de construction est découpé comme suit :
2010 – 2012 : terrassement et génie civil ;
2012 – 2015 : équipements ferroviaires ;
Mars 2016 : mise en service